在性关系里,个人为所爱的人的身体局域和碎片和细节死去活来,就象是塞尚画到亢奋状态时一样
发布时间:2010-11-09 23:00
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I.南西的这篇《有性关系的。然后呢...》打通了我对于他的其它很多主题的理解。
这原是拉康的话题,他说没有性关系的,因为XX等等。南西接过来,说儿童结束与母亲的性关系后,关系仍是有的,关系仍是关系,关系后面仍有关系,是从此潜入了关系的茫茫黑夜里。
这关系不是平等和平衡的,而是一种人在此在以前就坐落其中的位置,南西在这里推进了海德格尔的看法,认为,关系先于存在:
1-Que le rapport, en son sens majeur en français (sens actif, « je n’ai aucun rapport avec cette personne »), ne soit pas réductible à un état, ni à une substance, ni à un terme, ce n’est pas une découverte philosophique (ni mathématique). On pourrait écrire une longue histoire de la pensée épistémologique et ontologique du rapport.
Le rapport n’est ni être, ni devenir. Sans doute faut-il du rapport, quel qu’il soit, pour qu’un être devienne — quoi que ce soit — mais le rapport lui-même n’est ni l’être, ni son devenir. Le rapport est en retrait de ces catégories, à moins que ce ne soit l’inverse et qu’il convienne plutôt de penser qu’il y a d’abord le rapport (tout simplement : d’abord le groupe, les parents, puis l’enfant… ; d’abord le langage, puis le sujet ; d’abord la différenciation, puis le genre ou la tendance ou valence sexuelle).
« Au commencement est le rapport » devrait être la formule, si le « est », ici, ne faisait contradiction. Mais il est certain que l’être, entendu de manière ordinaire (substance, sujet, stance, terme), ne saurait être au commencement, car comment sortirait-il de lui-même ? Tel est le principe de la pensée de Platon à Hegel et à nous…
L’être — toujours en ce sens, celui de l’ontologie classique, si on veut et pour simplifier, distinguée de l’ontologie telle que Heidegger l’ouvre après Hegel et la confie à Deleuze et Derrida — doit au contraire apparaître comme ce qu’on obtient par soustraction du rapport. Quelqu’un, c’est quelqu’un retiré de tous ses rapports. Que reste-t-il ? autre question, que je laisse béante, ouverte sur le principe de la réponse : il reste l’« un » toujours indéfiniment se retirant plus loin.
所以,人是有性关系的,但不是将sexuel这层油彩涂到男女关系上,而是在人s‘ex-poser这个意义上说有性关系的:它取决于个人是不是处于sexuel的状态;是个人达到了sexuel这一状态。
II.于是南西开始描述这种状态是怎样的。他说,在性关系里,个人关注于所爱的人的身体的局域和碎片和细节,为它们死去活来。在这样的为细小的东西发狂的状态下,个人就象是塞尚画到亢奋状态时一样:因为处于像性冲动那样的状态了,所以,对于画布里的细节更关注得死去活来,更是辗转反侧起来。也像是维特根斯坦像画家那样地说的那样,我要的正是“这一种特定的蓝”一样了。我们的身体从它的连续的团结性和整体性里脱出,它不连续了,它断裂了,它仿佛分解为许多的细节了。当我们像伟大画家那样来对待所爱人的身体时,就有了性关系。
这就是性关系、性行动和性快乐里我们人所处的状态的实质:像画家画到上午10点渐入佳境时的那种既象发嗲又变得最难侍候的那一状态,自己和身体处于不连续中,人着迷并流连于局部和细节上了。你觉得由于你的细节的填充,对象几乎是可触摸的了。
人是有性关系的。有了性关系后,人还应该这样。或者说,这才是人的命运:
2-La proximité est ici la catégorie majeure — la proximité ou l’intimité, et en général un ordre du superlatif : le plus proche, le plus intérieur, ce qui pénètre le plus avant dans les parages, dans les aîtres, dans le secret (dans le sacré ?) de l’« un » comme de l’autre. L’important est que le superlatif de la résorption de l’écart n’est qu’une intensification extrême, non une annulation. Que veut dire « extrême » en général ? Une limite atteinte, non abolie. Toucher à la limite, voilà l’affaire du rapport. (C’est aussi celle du toucher en tant que tel, et le rapport sexuel est l’épiphanie du toucher : du baiser, du « baiser ».)
La véritable catégorie n’est pas en définitive la proximité, mais l’approche. Pas un état, mais un mouvement (mouvement local aussi bien que variation d’intensité et transformation d’état). L’approche a deux caractères essentiels : d’une part elle est interminable (puisque les termes sont en fuite, asymptotiques), d’autre part (et conséquemment) elle a lieu par zones, c’est-à-dire selon le discontinu, le fragmentaire, dans la logique d’une non-unité. Il en résulte enfin que l’approche comporte en ellemême l’avancée et le recul, la reprise répétitive de l’approche même. (Non seulement, donc, la rythmique d’un acte sexuel, une logique rythmique de la caresse, du frottement, de la répétition intensifiante, mais aussi celle du recommencement des actes, sans programme définissable.)
L’approche suppose rapport à la zone, à la détermination locale (elle-même non entièrement déterminée, toute la peau peut devenir « zone », précise Freud) et engage un corps dans une démultiplication de sa propre unité. Il devient « ici » et « là ». (Je laisse de côté la question des spécifications de zones malgré tout sexuellement plus marquées, et des caractères de ces marques – oralité, analité, génitalité. Je considère ici seulement le fait que ces zones plus déterminées ne se révèlent que dans le contexte d’un zonage d’ensemble et dans l’approche générale d’un corps discontinué, si je peux dire, distingué de son schème unitaire.)
La répétition de l’approche fait aller-retour de l’« un » introuvable ou toujours plus reculé à la zone, au local, au détail. Il en va ici comme dans le mouvement du peintre, du photographe, peut-être aussi du musicien, de l’artiste en général : l’approche d’une unité qui est exclusivement le fait de ses parties ou de ses détails (au point qu’il est douteux si l’on est en droit de dire « ses » détails). Qu’est-ce qui fait l’art d’une image ? L’aller-retour de ses détails à son tout.
L’exercice de cette approche se nomme l’attention. L’attention, la tension vers et la dilection, l’élection préférentielle et la mise en valeur — le chérissement — de la zone, du détail (penser à Cézanne avec ses « petites perceptions », à Wittgenstein demandant qu’on lui reproduise « ce bleu-ci », aux musiques micro-tonales, etc.) — l’attention diffère de l’intentionnalité phénoménologique en ce qu’elle n’est pas orientation sur un objet, mais intensité se portant vers (ou sur, ou à même, au contact de) une localité avec laquelle il s’agit non pas de se confondre, mais de se faire « lieu » avec, dans sa contiguïté et dans sa contagion. Cet « avoir lieu » se nomme « plaisir » parce qu’il donne accès à l’unité dans la zone, y perdant l’unité assomptive ou subsomptive (intégrée, perceptive, organisée) au profit d’une unité éclatée, c’est-à-dire en son éclat, éclatante.
(De manière générale, on opposera toutes les valeurs du a- ou du ad- (attention, adresse, adhésion, addiction, adoration, aversion…) à celles du in- (intention, invasion, intrusion, inspection, incorporation…). Mais le « a- » n’est pas pour autant le contradictoire du « in- » : il forme l’exposition de l’in-terne ou de l’in-time en tant que ce dernier ne subsiste pas en soi comme dans une unité.)
3-La formuleschème en est l’exclamation répétée chez Sade : « Je jouis ! ». Il y a là une redondance langagière du sexe, ou bien une redondance sexuelle du langage qui porte l’un vers l’autre ces deux modes majeurs du rapport : comme si l’un ne cessait d’approcher l’autre – sans jamais se confondre avec lui mais sans cesser de renvoyer à lui comme à sa condition ou bien à son issue la plus éloignée et la plus secrète. Nous parlons pour jouir et nous jouissons pour parler – c’est-à-dire aussi bien que chacun, entre sexe et langage, se substitue à l’autre, que chacun exclut l’autre, que chacun épuise l’autre et que chacun exalte l’autre ;
« Je jouis ! » — mais aussi « Tu jouis ! », mais aussi « Viens ! » (Blanchot, et Derrida, le « viens » d’une venue sans fin) — ne dit pas mais profère — porte au dehors, ex-pose — l’« il y a » du rapport sexuel, de ce rapport qu’en effet il y a chaque fois très exactement là où il n’y a rien à en dire, rien à en rapporter[3] [3] Lors du séminaire, j’ai lu l’article « Exclamations...
suite.
Et après — on se tait, on recommencera, on y reviendra.
我们让自己发热,我们让自己发光,我们自己身上冒出了火苗。人是要这样s“ex-poser的动物。
III.由此我联系到了南西对于基督教的解构。
他的不是要将基督教瓦解掉,而是要使基督教提高几个版本。他称之为a-Chrisitianite,称它为一种al-religion,就是要使人能在基督教之内充分发嗲,使其像处于一种性关系里那样天天低烧着,弱了灭了后又重新开始。不是基督教有什么不对,而是它不够尝试和烈度,配不上人类的存在。
在他的出离的共同体这一说法中,人好像是如亚里士多德所说,是一个不着作品,刚完成一个作品紧接着马上自己动手拆除它,这不是说人就那么没出息了,而是,人就是这样的拼命建构和维护一个共同体,就是为了最终冲出它,不使自己被埋在坟墓里。不是人不要基督教和共同体了,而是后者配不上前者了。
IV.在课堂上讨论南西的这个文本时,我遇到了这样一种翻译场景:我掏出三四个汉语词汇,都无法说出这个词这个句子的意思,我给出了翻译,但知道这是严重地不对的。这就好象是,结束讨论时,我们仍未用可靠的汉语,将我们已在堂上已经那么明确感知到的东西说出来、定下来。
也许一篇哲学论文要的就是这样的效果:它让你至今感到安全的翻译策略全失效,你拿出来对付的汉语基本表达全失败,你感到空空如也,但这时你其实是满心的话、无数的话积储到了嘴前,你只是不大放心你最熟悉的那些词语来帮你说出了。
对我们最重要的哲学论文对我们的第一拨影响,就是使我们无法再用平时习用的词语来说出此时的翻译。
这原是拉康的话题,他说没有性关系的,因为XX等等。南西接过来,说儿童结束与母亲的性关系后,关系仍是有的,关系仍是关系,关系后面仍有关系,是从此潜入了关系的茫茫黑夜里。
这关系不是平等和平衡的,而是一种人在此在以前就坐落其中的位置,南西在这里推进了海德格尔的看法,认为,关系先于存在:
1-Que le rapport, en son sens majeur en français (sens actif, « je n’ai aucun rapport avec cette personne »), ne soit pas réductible à un état, ni à une substance, ni à un terme, ce n’est pas une découverte philosophique (ni mathématique). On pourrait écrire une longue histoire de la pensée épistémologique et ontologique du rapport.
Le rapport n’est ni être, ni devenir. Sans doute faut-il du rapport, quel qu’il soit, pour qu’un être devienne — quoi que ce soit — mais le rapport lui-même n’est ni l’être, ni son devenir. Le rapport est en retrait de ces catégories, à moins que ce ne soit l’inverse et qu’il convienne plutôt de penser qu’il y a d’abord le rapport (tout simplement : d’abord le groupe, les parents, puis l’enfant… ; d’abord le langage, puis le sujet ; d’abord la différenciation, puis le genre ou la tendance ou valence sexuelle).
« Au commencement est le rapport » devrait être la formule, si le « est », ici, ne faisait contradiction. Mais il est certain que l’être, entendu de manière ordinaire (substance, sujet, stance, terme), ne saurait être au commencement, car comment sortirait-il de lui-même ? Tel est le principe de la pensée de Platon à Hegel et à nous…
L’être — toujours en ce sens, celui de l’ontologie classique, si on veut et pour simplifier, distinguée de l’ontologie telle que Heidegger l’ouvre après Hegel et la confie à Deleuze et Derrida — doit au contraire apparaître comme ce qu’on obtient par soustraction du rapport. Quelqu’un, c’est quelqu’un retiré de tous ses rapports. Que reste-t-il ? autre question, que je laisse béante, ouverte sur le principe de la réponse : il reste l’« un » toujours indéfiniment se retirant plus loin.
所以,人是有性关系的,但不是将sexuel这层油彩涂到男女关系上,而是在人s‘ex-poser这个意义上说有性关系的:它取决于个人是不是处于sexuel的状态;是个人达到了sexuel这一状态。
II.于是南西开始描述这种状态是怎样的。他说,在性关系里,个人关注于所爱的人的身体的局域和碎片和细节,为它们死去活来。在这样的为细小的东西发狂的状态下,个人就象是塞尚画到亢奋状态时一样:因为处于像性冲动那样的状态了,所以,对于画布里的细节更关注得死去活来,更是辗转反侧起来。也像是维特根斯坦像画家那样地说的那样,我要的正是“这一种特定的蓝”一样了。我们的身体从它的连续的团结性和整体性里脱出,它不连续了,它断裂了,它仿佛分解为许多的细节了。当我们像伟大画家那样来对待所爱人的身体时,就有了性关系。
这就是性关系、性行动和性快乐里我们人所处的状态的实质:像画家画到上午10点渐入佳境时的那种既象发嗲又变得最难侍候的那一状态,自己和身体处于不连续中,人着迷并流连于局部和细节上了。你觉得由于你的细节的填充,对象几乎是可触摸的了。
人是有性关系的。有了性关系后,人还应该这样。或者说,这才是人的命运:
2-La proximité est ici la catégorie majeure — la proximité ou l’intimité, et en général un ordre du superlatif : le plus proche, le plus intérieur, ce qui pénètre le plus avant dans les parages, dans les aîtres, dans le secret (dans le sacré ?) de l’« un » comme de l’autre. L’important est que le superlatif de la résorption de l’écart n’est qu’une intensification extrême, non une annulation. Que veut dire « extrême » en général ? Une limite atteinte, non abolie. Toucher à la limite, voilà l’affaire du rapport. (C’est aussi celle du toucher en tant que tel, et le rapport sexuel est l’épiphanie du toucher : du baiser, du « baiser ».)
La véritable catégorie n’est pas en définitive la proximité, mais l’approche. Pas un état, mais un mouvement (mouvement local aussi bien que variation d’intensité et transformation d’état). L’approche a deux caractères essentiels : d’une part elle est interminable (puisque les termes sont en fuite, asymptotiques), d’autre part (et conséquemment) elle a lieu par zones, c’est-à-dire selon le discontinu, le fragmentaire, dans la logique d’une non-unité. Il en résulte enfin que l’approche comporte en ellemême l’avancée et le recul, la reprise répétitive de l’approche même. (Non seulement, donc, la rythmique d’un acte sexuel, une logique rythmique de la caresse, du frottement, de la répétition intensifiante, mais aussi celle du recommencement des actes, sans programme définissable.)
L’approche suppose rapport à la zone, à la détermination locale (elle-même non entièrement déterminée, toute la peau peut devenir « zone », précise Freud) et engage un corps dans une démultiplication de sa propre unité. Il devient « ici » et « là ». (Je laisse de côté la question des spécifications de zones malgré tout sexuellement plus marquées, et des caractères de ces marques – oralité, analité, génitalité. Je considère ici seulement le fait que ces zones plus déterminées ne se révèlent que dans le contexte d’un zonage d’ensemble et dans l’approche générale d’un corps discontinué, si je peux dire, distingué de son schème unitaire.)
La répétition de l’approche fait aller-retour de l’« un » introuvable ou toujours plus reculé à la zone, au local, au détail. Il en va ici comme dans le mouvement du peintre, du photographe, peut-être aussi du musicien, de l’artiste en général : l’approche d’une unité qui est exclusivement le fait de ses parties ou de ses détails (au point qu’il est douteux si l’on est en droit de dire « ses » détails). Qu’est-ce qui fait l’art d’une image ? L’aller-retour de ses détails à son tout.
L’exercice de cette approche se nomme l’attention. L’attention, la tension vers et la dilection, l’élection préférentielle et la mise en valeur — le chérissement — de la zone, du détail (penser à Cézanne avec ses « petites perceptions », à Wittgenstein demandant qu’on lui reproduise « ce bleu-ci », aux musiques micro-tonales, etc.) — l’attention diffère de l’intentionnalité phénoménologique en ce qu’elle n’est pas orientation sur un objet, mais intensité se portant vers (ou sur, ou à même, au contact de) une localité avec laquelle il s’agit non pas de se confondre, mais de se faire « lieu » avec, dans sa contiguïté et dans sa contagion. Cet « avoir lieu » se nomme « plaisir » parce qu’il donne accès à l’unité dans la zone, y perdant l’unité assomptive ou subsomptive (intégrée, perceptive, organisée) au profit d’une unité éclatée, c’est-à-dire en son éclat, éclatante.
(De manière générale, on opposera toutes les valeurs du a- ou du ad- (attention, adresse, adhésion, addiction, adoration, aversion…) à celles du in- (intention, invasion, intrusion, inspection, incorporation…). Mais le « a- » n’est pas pour autant le contradictoire du « in- » : il forme l’exposition de l’in-terne ou de l’in-time en tant que ce dernier ne subsiste pas en soi comme dans une unité.)
3-La formuleschème en est l’exclamation répétée chez Sade : « Je jouis ! ». Il y a là une redondance langagière du sexe, ou bien une redondance sexuelle du langage qui porte l’un vers l’autre ces deux modes majeurs du rapport : comme si l’un ne cessait d’approcher l’autre – sans jamais se confondre avec lui mais sans cesser de renvoyer à lui comme à sa condition ou bien à son issue la plus éloignée et la plus secrète. Nous parlons pour jouir et nous jouissons pour parler – c’est-à-dire aussi bien que chacun, entre sexe et langage, se substitue à l’autre, que chacun exclut l’autre, que chacun épuise l’autre et que chacun exalte l’autre ;
« Je jouis ! » — mais aussi « Tu jouis ! », mais aussi « Viens ! » (Blanchot, et Derrida, le « viens » d’une venue sans fin) — ne dit pas mais profère — porte au dehors, ex-pose — l’« il y a » du rapport sexuel, de ce rapport qu’en effet il y a chaque fois très exactement là où il n’y a rien à en dire, rien à en rapporter[3] [3] Lors du séminaire, j’ai lu l’article « Exclamations...
suite.
Et après — on se tait, on recommencera, on y reviendra.
我们让自己发热,我们让自己发光,我们自己身上冒出了火苗。人是要这样s“ex-poser的动物。
III.由此我联系到了南西对于基督教的解构。
他的不是要将基督教瓦解掉,而是要使基督教提高几个版本。他称之为a-Chrisitianite,称它为一种al-religion,就是要使人能在基督教之内充分发嗲,使其像处于一种性关系里那样天天低烧着,弱了灭了后又重新开始。不是基督教有什么不对,而是它不够尝试和烈度,配不上人类的存在。
在他的出离的共同体这一说法中,人好像是如亚里士多德所说,是一个不着作品,刚完成一个作品紧接着马上自己动手拆除它,这不是说人就那么没出息了,而是,人就是这样的拼命建构和维护一个共同体,就是为了最终冲出它,不使自己被埋在坟墓里。不是人不要基督教和共同体了,而是后者配不上前者了。
IV.在课堂上讨论南西的这个文本时,我遇到了这样一种翻译场景:我掏出三四个汉语词汇,都无法说出这个词这个句子的意思,我给出了翻译,但知道这是严重地不对的。这就好象是,结束讨论时,我们仍未用可靠的汉语,将我们已在堂上已经那么明确感知到的东西说出来、定下来。
也许一篇哲学论文要的就是这样的效果:它让你至今感到安全的翻译策略全失效,你拿出来对付的汉语基本表达全失败,你感到空空如也,但这时你其实是满心的话、无数的话积储到了嘴前,你只是不大放心你最熟悉的那些词语来帮你说出了。
对我们最重要的哲学论文对我们的第一拨影响,就是使我们无法再用平时习用的词语来说出此时的翻译。